LINK: CONVENTION
https://www.convention.fr/convention-agences-de-voyages-et-de-tourisme-personnel-des-tourisme-guides-accompagnateurs-3061.html
COVID 19 CWT FR ET MEO : TOTALEMENT A LA RAMASSE !
GOUVERNER C’EST PREVOIR : CWT : TOTALEMENT A LA RAMASSE ! Depuis de nombreux jours vos représentants FO et CGT sollicitent la direction sur les mesures à prendre en urgence face à la crise sanitaire et économique liée au coronavirus « COVID-19 » ; réponse : 0 ! Ce lundi 16 mars la direction communique en parlant de concertation avec les partenaires sociaux : à ce jour il n’y a eu aucune concertation. Ah si, pour la direction RH, il est urgent de préparer les élections professionnelles pour qu’elles aient lieu dans les 2 mois, comme si c’était LE SUJET qui nous intéresse tous en ce moment ! Ce matin la CGT et FO ont demandé le report de la réunion Elections pour travailler sur les deux sujets majeurs que sont : la crise sanitaire et la crise économique CWT. Nous avons reçu une fin de non-recevoir, la priorité de l’entreprise étant d’installer ces élections plutôt que de préserver la santé des collaborateurs … Nous avons appelé une fois de plus la Direction à ses obligations de santé et sécurité (pour mémoire la demande de CHSCT Extra qui s’est tenue sur ces sujets était à l’initiative des élus) : ce jour à 14H, nous restons dans l’ignorance totale, aucune instance n’ayant été convoquée sur les sujets essentiels et immédiats, que sont notre santé et notre travail. Depuis de nombreux jours nous interpellons la Direction sur les commandes de pc portables à faire très vite pour être prêt en cas de passage au télétravail lié à l’épidémie : rien ! On se pose la question le vendredi 13 mars : Ah zut, c’est un peu tard…… Quid des recommandations et des obligations données par le ministre de la Santé et la ministre du Travail ? Le télétravail et l’éventuel confinement à venir vont rendre difficile les échanges entre les collaborateurs de CWT France et MEO absents des sites et leurs Représentants du Personnel, restez connectés sur nos communications.
GOUVERNER C’EST PREVOIR : CWT : TOTALEMENT A LA RAMASSE !
Depuis de nombreux jours vos représentants FO et CGT sollicitent la direction sur les mesures à prendre en urgence face à la crise sanitaire et économique liée au coronavirus « COVID-19 » ; réponse : 0 ! Ce lundi 16 mars la direction communique en parlant de concertation avec les partenaires sociaux : à ce jour il n’y a eu aucune concertation. Ah si, pour la direction RH, il est urgent de préparer les élections professionnelles pour qu’elles aient lieu dans les 2 mois, comme si c’était LE SUJET qui nous intéresse tous en ce moment ! Ce matin la CGT et FO ont demandé le report de la réunion Elections pour travailler sur les deux sujets majeurs que sont : la crise sanitaire et la crise économique CWT. Nous avons reçu une fin de non-recevoir, la priorité de l’entreprise étant d’installer ces élections plutôt que de préserver la santé des collaborateurs … Nous avons appelé une fois de plus la Direction à ses obligations de santé et sécurité (pour mémoire la demande de CHSCT Extra qui s’est tenue sur ces sujets était à l’initiative des élus) : ce jour à 14H, nous restons dans l’ignorance totale, aucune instance n’ayant été convoquée sur les sujets essentiels et immédiats, que sont notre santé et notre travail. Depuis de nombreux jours nous interpellons la Direction sur les commandes de pc portables à faire très vite pour être prêt en cas de passage au télétravail lié à l’épidémie : rien ! On se pose la question le vendredi 13 mars : Ah zut, c’est un peu tard…… Quid des recommandations et des obligations données par le ministre de la Santé et la ministre du Travail ? Le télétravail et l’éventuel confinement à venir vont rendre difficile les échanges entre les collaborateurs de CWT France et MEO absents des sites et leurs Représentants du Personnel, restez connectés sur nos communications : http://lacgtcwf.over-blog.com et https://cwt.f
LA DIRECTION A TUE LA DIALOGUE SOCIAL CHEZ CWT
INFORMATION AUX SALARIES
Nos instances de représentation changent au 01/01/2020 avec la disparition du CE, CCE, CHSCT et DUP pour mettre en place le CSE qui regroupera les anciennes instances en 1 seule et unique. La date butoir au 31/12/2019 étant une obligation légale prescrit par les ordonnances Macron pour adopter le nouveau modèle de représentation appelé CSE (Comité Social Economique).
La direction de CWT FR n’a pas été en capacité d’organiser des élections professionnelles dans les délais impartis malgré une prolongation des mandats des élus depuis Avril 2019 courant jusqu’au 15/12/2019 avec la possibilité d’étendre soit par accord soit par décision unilatérale au 31/12/2019. La carence de représentants du personnel est une situation GRAVE et INEDITE chez CWT.
Les Ordonnances Macron nous privent de pouvoir d’actions (baisse des moyens, réduction du nombre d’élus, etc.), et offrent à la Direction toute liberté pour faire passer ses projets. On a donné les moyens juridiques à la Direction pour limiter l’influence des représentants du personnel, et des syndicats.
La CGT et les OSR ont répondu aux échanges nourris entre la Direction départementale du Travail et la direction CWT pour rétablir la vérité sur la bonne marche des négociations préélectorales en cours et la volonté de l’entreprise de tronquer les discutions.
La CGT et les OSR ont encore une fois été force de proposition dans les négociations avec la direction, aucune mesure présentée par nos délégations n’ont été retenue mais balayée d’un revers de main avec la plus grande désinvolture. Ces derniers mois nous ont amené à la rupture du Dialogue Social, une direction qui ne fait même plus l’effort de répondre à nos questions ni même aux craintes que nous soulevions sur l’avenir de l’entreprise et des projets à venir.
NAO 2019 RIEN !
ZÉRO EN AUGMENTATION GÉNÉRALE ET jusqu’à 0,75% de la masse salariale brute
(hors prime d’ancienneté) EN AUGMENTATION INDIVIDUELLE SELON LA
;PERFORMANCE (mais quels sont vraiment les critères de ;performance?),
Aucunes des propositions de la CGT n’a été acceptée :
1 –« PRIME MACRON » (LOI MACRON 3 SMIC) : La CGT demande: 650 euros pour les
groupes A,B,C,D et E et 500 euros pour les autres groupes, à verser en février 2019.
2 -Une Augmentation générale (AG) pour tous, de l’ordre de 6% au 01/01/2019
3-LE RESPECT DU PASSAGE GROUPE – LA REVALORISATION DES BAS SALAIRES
La reconnaissance de la qualification du ou de la salarié(e) et un passage automatique dans le
groupe supérieur après 3 ans groupe A et B et après 5 ans pour les autres groupes
4-RPS-Plan d’action sur les risques psycho sociaux. (obligation légale)
Alors que l'inflation progresse, tout augmente, sauf les salaires à CWT !
Cette politique salariale d’austérité est injuste et dangereuse, la précarité, la
pauvreté touchent les salariés de CWT, les femmes représentent environ 80% de
la masse salariale, elles travaillent directement à la production, elles sont les
agents de voyages (TX) oubliés, mises sous pression; les salaires sont de plus en
plus individualisés sur la base de critères rejetés par les salariés car ce sont des critères qui les mettent en compétition. La baisse du pouvoir d'achat, c'est une réalité, les salariés ont besoin d'une véritable augmentation générale pérenne et conséquente.
Dans un climat de totale indifférence aux propositions de la CGT et aux demandes des salariés de CWT, la Direction Générale …le patron…,
n'a même pas daigné y participer, la question est : Y-a-t-il un pilote dans l'avion?,
les décision sont prises directement aux USA, les NAO se terminent par une "conférence call "de 30 minutes pour tout entériner..... rien à dire, rien à donner, l'entreprise tourne le dos aux revendications des salariés, tourne le dos aux salariés qualifiés qui ont subi plusieurs réorganisations et PSE ( plan social économique).
En ce qui concerne les propositions de la CGT (ci-dessus), les réponses à ces
propositions sont indécentes et nulles, malgré la perte de pouvoir d'achat des
salariés avec l'inflation en 2018 de 2,2 et la prévision de 1,7 pour 2019, la direction de CWT n'a rien voulu entendre.
Depuis des années la dégradation s'installe dans l'entreprise, la politique consiste à faire disparaître CWT FR, au bénéfice de CWT monde, où les emplois sont transférés dans des pays où la main d’œuvre est moins chère qu’en France.
Peut-on affirmer que l’UNION Européenne a détruit les emplois de CWT en France, alors que l'entreprise CWT a bien su profiter des aides de l’État: CICE;
aide à la Formation etc…., aides qu'elle a bien mis à profit pour transférer les emplois de France en Pologne , ou en Espagne à Séville , un montage comptable digne des plus grands spécialistes de la finance.
CWT est une entreprise sans éthique, parce que parmi les clients de CWT France
transférés à Séville en Espagne, se trouvent des entreprises publiques françaises, et on doit aussi interroger l'Etat Français sur le fait que ces aides
aient été attribuées aux entreprises sans aucune contrepartie.
Rien ne remplace une véritable augmentation de salaire!
LA CGT APPELLE A CONSTRUIRE TOUS ENSEMBLE LA RIPOSTE NÉCESSAIRE A OPPOSER AUX PROPOSITIONS INACCEPTABLES DE LA DIRECTION.
TOUS LES SALARIES DOIVENT ETRE PRÊTS A SE MOBILISER.
RESTONS VIGILANTS!
"Notre force c'est encore et toujours vous"
LA CGT UES CWT ET MEO Syndicat Professionnel N° 20111. Bureau
NAO 2019 - REVENDICATIONS CGT
LA CGT UES DE CWT FR ET MEO, revendique pour les NAO 2019 :
Pour la CGT, la politique salariale 2019 doit permettre de rattraper la politique salariale depuis plusieurs années, face à un coût de la vie qui augmente (inflation en 2018 de 2,1%), Garantir le maintien du pouvoir d’achat,( augmentation des charges sociales et fiscales…) au travers d’une Augmentation Générale pour tous (AG) de 6%.
1 –« PRIME MACRON » (LOI MACRON 3 SMIC) La CGT demande: 650 euros pour les groupes A,B,C,D et E et 500 euros pour les autres groupes, à verser en février 2019.
2 -Une Augmentation générale (AG) pour tous, de l’ordre de 6% au 01/01/2019
3-Les évolutions de carrière et augmentation individuelles (AI) : Augmentation Individuelle
La transparence et la négociation des règles d’attribution des augmentations individuelles.
Rémunérer la performance, les compétences acquises, l’expérience, les responsabilités du salarié au moyen d’une Augmentation Individuelle significative. Corriger toutes les inégalités salariales. » A travail égal, salaire égal ! Un principe d'égalité de rémunération existe au sein de l'entreprise interdisant de traiter différemment deux salariés placés dans la même situation. Depuis 1996 la Cour de cassation a fixé un principe d'égalité de rémunération pour les travailleurs qui se trouvent dans la même situation. »
4-LE RESPECT DE PASSAGE GROUPE – LA REVALORISATION DES BAS SALAIRES
La reconnaissance de la qualification du ou de la salarié(e) qui doit être reconnue et rémunérée en conséquence, et un passage automatique dans le groupe supérieur après 3 ans groupe A et B et après 5 ans pour les autres groupes, sans contestation de l’article 30 de notre convention collective. » Les indicateurs chiffrés analysés par le cabinet APEX et les remontées de terrain analysées par le cabinet AXIUM aboutissent au même constat » : Formation inadaptée aux enjeux d’employabilité : manque de temps lié au sous-effectif, par conséquence « à travail égal, salaire égal ».
5-RPS-Plan d’action sur les risques psycho sociaux. (obligation de sécurité de résultat qui incombe à l’employeur).Il est temps de lever le voile sur des relations de travail qui sont parfois inacceptables. La CGT rappelle le contexte de l’expertise AXIUM, à la demande du CHSCT et les résultats où l’expert alerte le CHSCT sur le niveau de dégradation de la situation présente au sein des sites de CWT.
6-Information sur l’intéressement et la participation.
7-L’augmentation de la valeur faciale des Tickets Restaurant : 12€ et participation patronale de 8 €.
8-La prise en charge des frais de transport pour les salariés qui utilisent un véhicule personnel faute de transport public.
9- CHANGER L’ORGANISATION DU TRAVAIL.-Travailler autrement, pour être bien dans son travail.
LES CONDITIONS DE TRAVAIL -Réduire l’intensité du travail et permettre à chaque salarié(e)s de concilier vie professionnelle et vie privée.
Négociation sur une méthode de mesure de l'évolution de la charge de travail.( les salariés sont soumis à une charge de travail accrue).
10-Favoriser le temps partiel choisi ou le temps aménagé. Favoriser le télétravail.
11--GPEC – applicable avec information claire du BUDGET. (Dégager un budget séparé).
12--FORMATION- Dispositif de formation ciblé et soutenu qui aurait du être un préalable au PSE afin de valoriser la perte d’expertise liée aux départs récurrents. Renforcement des droits à toutes formations professionnelles qualifiantes (la formation ne peut être suivie par les salariés que si les effectifs et la charge de travail le permettent.) Définir un crédit Formation pour l’ensemble des salariés qu’il s’agisse d’une reprise d’activité ou pour être au maximum des compétences requises suite à l’évolution permanente de notre métier.
« « Les indicateurs chiffrés analysés par le cabinet APEX et les remontées de terrain analysées par le cabinet AXIUM aboutissent au même constat : Sous-effectif et forte hausse des effectifs d’appoint
13-La journée de solidarité offerte par l’employeur.
14-Règlement, dès cette année, de toutes les discriminations et applications de la loi avec effet rétroactif pour les IRP concernées.
: « Article L2141-5-1 Créé par LOI n°2015-994 du 17 août 2015
14-Négociation sur le droit d’expression des salariés.
15-Respect des accords signés : Egalité Homme/Femme ; Accord sur le contrat de génération, pacte de responsabilité : « création d’emplois jeunes et séniors ; développer la formation, améliorer les grilles de classification » ; améliorer le pouvoir d’achat. H 24 ???
16- Egalité Homme/Femme nous demandons un budget spécifique et des informations. »A travail égal salaire égal »
« Le travail n’est pas un coût, c’est une richesse ! »
Licenciement pour inaptitude et manquement à l’obligation de sécurité L’employeur a l’obligation de veiller à la sécurité des salariés de l’entreprise. Si un salarié est licencié pour inaptitude en raison d’un manquement à cette obligation, il peut obtenir réparation des conséquences de la faute inexcusable devant la juridiction de Sécurité Sociale et demander une indemnisation suite à la rupture de son contrat de travail devant la juridiction prud’homale. Si le salarié est victime d’un accident du travail, l’indemnisation des dommages consécutifs à l’accident relève de la compétence du Tribunal des affaires de Sécurité Sociale. Dans une affaire récente, la Cour de Cassation rappelle qu’il s’agit d’une compétence exclusive, que l’accident soit la conséquence d’un manquement à l’obligation de sécurité ou non. Le Conseil des Prud’hommes et la Cour d’Appel, dans un arrêt confirmatif, avaient rejeté les demandes du salarié, au motif que la demande relevait exclusivement de la compétence du Tribunal des affaires de Sécurité Sociale. En effet, les juges considéraient qu’il s’agissait de réparer un préjudice né de l’accident du travail. Mais la Cour de Cassation n’est pas du même avis. Le licenciement pour inaptitude provoqué par un manquement à l’obligation de sécurité : compétence du Conseil des Prud’hommes. La Cour de Cassation souligne que le Conseil des Prud’hommes détient une compétence exclusive pour connaître des litiges portant sur la rupture du contrat de travail et accorder une indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. Si le salarié rapporte la preuve d’une violation par l’employeur de son l’obligation de sécurité de résultat, le licenciement pour inaptitude est sans cause réelle et sérieuse, car l’inaptitude résulte d’un manquement préalable de l’employeur. Par conséquent, dans l’hypothèse d’une inaptitude causée par un manquement à l’obligation de sécurité, le salarié a la possibilité de demander réparation des dommages causés par l’accident de travail devant la juridiction de Sécurité Sociale et réparation des conséquences de la rupture du contrat de travail devant la juridiction prud’homale. Cour de Cassation, chambre sociale, 3 mai 2018, 16-26.850 En résumé. On comprend l’importance des observations formulées : • En interne par les représentants du personnel au comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT), ou désormais la commission santé, sécurité et condition de travail (CSSCT), • Par le médecin du travail à l’occasion des réunions du comité, ou par les autorités chargées du contrôle de la réglementation (inspection du travail et agents de prévention de la CARSAT) Elles pourront désormais être mises en avant par les salariés dans le cadre du contentieux prud’homal à l’appui de leurs prétentions indemnitaires. À cet égard, le document unique, dont la finalité est d’assurer la transcription des résultats de l’évaluation des risques au sein des unités de travail (voir l’article R.4121-1 du Code du Travail) est un élément clé d’appréciation de la qualité de la démarche de prévention engagée par l’employeur et de son obligation de sécurité. La présentation du document unique est exigée par l’inspection du travail en cas d’accident, laquelle s’attache à vérifier la cohérence des mesures planifiées par l’employeur au plan technique, organisationnel ou humain au regard des risques qui y sont répertoriés. Dans un arrêt rendu le 27 septembre 2017 (n°15-28605), la chambre sociale de la Cour de Cassation a jugé que l’absence de mise en oeuvre par l’employeur de la préconisation constatée par le médecin du travail à l’occasion de la visite médicale d’embauche constitue un manquement à son obligation de sécurité de résultat. Conseil : La CSSCT a la couleur du CHSCT, le goût du CHSCT… mais n’est pas un CHSCT. Comme les autres commissions, cette instance n’est pas soumise à l’obligation d’établir un procès-verbal. Le risque est donc une information réduite des salariés et des élus n’y participant pas. Pour remédier à cette réduction de la communication, deux cas de figure se présentent donc : • Les débats sont refaits en séance plénière du CSE. • Un compte-rendu de la CSSCT est établi et communiqué, comme l’était celui du CHSCT. Si, avant la mise en place du CSE, votre employeur prenait en charge les coûts de rédaction de ces procès-verbaux, il est nécessaire de conclure un accord avec lui pour poursuivre ce fonctionnement. Contact : Abdoul KAREB rechercher ici... November 2018 (1)
Les représentants des salariés restent prudents, au lendemain d’une très longue réunion avec le comité de direction France et EMEA de Carlson Wagonlit Travel France. Une réunion à laquelle participaient Brigitte Nisio, directrice générale France, et son équipe de direction. « Nous avons suspendu l’appel à la grève ce matin à 8h, jusqu’au 9 juillet compris, date de notre prochaine point d’étape », nous a précisé ce matin Carole Lalanne, déléguée syndicale CGT.
Même si le dialogue social a repris, le mouvement n’est donc pas suspendu. « Nous n’avons pas obtenu assez de garanties (prouvant) que les actions qu’ils mèneront apporteront très vite des solutions. Nous portons encore une revendication importante. Mais nous avons envie de faire confiance. »
L’intersyndicale, qui regroupe la CGT, la CFTC et FO, avait appelé mardi à la grève générale illimitée chez CWT France. Ses griefs sont nombreux : dégradation des conditions de travail, surtout depuis la mise en place du plan de transformation 3.0, un mal-être (expertise en cours des risques psycho-sociaux), délocalisations vers l’Inde et l’Espagne (Séville). Les principales revendications portent sur des ressources supplémentaires, au moins sous la forme de CDD et de contrats intérimaires de personnes qualifiées.
Des salariés du plateau de Saint-Etienne ont levé le pied toute la journée de mardi. « Sur les autres sites, des employés ont débrayé une heure ou deux par jour, ils n’assuraient plus les permanences de fin de journée », ajoute Carole Lalanne. Mercredi, les équipes de la TMC avaient déjà marqué une pause dans la grève, au regard des négociations prévues dans la matinée entre l’intersyndicale et la direction.
https://www.lechotouristique.com/article/carlson-wagonlit-travel-l-etau-de-desserre