29 avril 2008
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Nanterre continue le mouvement Malgré…
- …L’appel au calme de la direction ! « Ils nous ont entendu » qu’ils nous martèlent à coups de mail ! Et pour
- être sûr(e)s que nous ayons bien eu l’information, les Business Unit (BU), nous réunissent équipe par équipe pour
- nous relayer cette information, pourtant diffusée par trois mails dans une journée ! (Tiens c’est bien la
- première fois que la direct ion nous réunit après la récept ion d’un mail ! est-ce dû à une crise de
- réunionite aiguë ? Non bien sûr ! C’est simplement que la direct ion essaye de nous amadouer, ou
- bien encore de nous caresser dans le sens du poil ! On nous dit le mardi que le BT ne touchera pas
- l’intéressement car nous n’avons pas atteint le budget ! À qui la faute ? Pourquoi est-ce toujours aux salariés de
- payer ? Tout le monde sait que la récession est présente dans de nombreux pays dont le notre depuis longtemps.
- Mais cela n’empêche pas la direction de mettre des budgets tellement élevés qu’il est évident qu’il est impossible de
- les atteindre ! On entend partout que 2008 va être une année noire sur le plan économique. Et pourtant la
- direction n’a baissé le budget que de 200 000 euros pour cette année !
- Donc c’est un fait, nous ne toucherons pas l’intéressement ! Mais par contre, les actionnaires,
- eux, vont toucher chacun 11% de dividende. Et oui, c’est comme cela que des personnes que nous
- ne connaissons pas, se font du sucre sur notre dos. De plus, suite au prêt engendré par notre
- société, il faut bien rembourser les intérêt s. Comment récupérer de l’argent pour combler cette
- somme ? Ils ne peuvent pas toucher à nos salaires (heureusement d’ailleurs car ils sont si bas ! )
- Donc ils touchent aux primes et c’est pour cette raison que l’intéressement nous passe sous le
- nez !
- Ils rouvrent donc les négociations. Que c’est bizarre puisque mardi, tout était bouclé ! Que se passe-t-il donc
- dans la tête de nos dirigeants ? Tous ces salariés qui débrayent dans tous les coins de France ! Ils n’ont jamais
- connu cela ! Tout simplement : Ils ont peur ! Eh bien cont inuons ce juste combat !
Les salarié(e)s de Nanterre exigent donc de la direct ion :
- Les salarié(e)s de Nanterre exigent donc de la direct ion :
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UNE AUGMENTATION DE 3,8 % AVEC EFFET RETROACTIF AU 1ER JANVIER 2008
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- DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL
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- DES EMBAUCHES DE PERSONNEL SUPPLEMENTAIRES SUR NOTRE SITE
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- QUE LE JEUDI DE L’ASCENSION SOIT LA JOURNEE DITE « DE SOLIDARITE »
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- QUE LA CINQUIEME JOURNEE « ENFANT MALADES » SOIT RETABLIE
- Quelles sont les raisons de nos exigences ?
- Une augmentation de 3,8 %
- Non Monsieur Frankiel, contrairement à vous, nous ne sommes pas rentrés dans le tourisme pour
- devenir riches ! Nous faisons ce métier, nous l’aimons. Bien sûr que nous souhaiterions devenir riches. Qui ne le
- voudrait pas ? Par contre nous en avons marre de survivre ! De connaître les découverts à peine nos salaires
- versés ! D’enrichir les banques par le versement des agios qui reviennent, trop souvent ! On vous demande 3,8%
- alors que vous donnez 11 % aux actionnaires, ce n’est pas un gros effort, vous en conviendrez !
- De meilleures conditions de travail
- Nous vous avons dit que nous aimons notre travail. Nous devrions dire : « Nous l’aimions ! » Car en ce moment
- vous faites tout pour nous dégoûter ! «C’est vrai que personne nous retient comme l’a dit Monsieur
- Frankiel à nos collègues de Noisy le Grand » Mais sincèrement nous en avons déjà marre de Talisma !!!
- Selon vous, ce logiciel vient remplacer Outlook, qui est soi-disant devenu caduque et pas assez puissant. Avouezle,
- votre but était d’abêtir et de fliquer les salarié(e)s de Nanterre. Maintenant, vous pouvez comptabiliser le
- nombre de mails traités, quantifier le temps de pauses ? Sommes-nous devenu(e)s des machines ? Des numéros ?
- Non, nous sommes, tout comme les membres de la direction, des humains, équipés de cerveaux et capables de
- penser. Non, nous n’avons pas besoin d’être surveillé à distance, car nous sommes assez grands pour effectuer
- notre travail correctement! Donc s’il vous plait stopper tout de suite Talisma, et revenons à des logiciels plus
- « humains » !
- Des embauches de personnel
- Vous nous dîtes que vous ne trouvez personne à embaucher, que les embauches sont gelées, ou bien qu’il n’y a pas
- assez d’intérimaires sur le marché ! Mardi, Jérôme Sartre est passé sur le BTC pour rencontrer les teams leaders
- et la direction de notre BTC. « Il n’y aura pas de personnel supplémentaire à Nanterre. Vous êtes mal
- organisés, un point c’est tout ! Nous allons vous auditer, pour améliorer l’organisation. » Voila ce
- que ce monsieur a dit ! Avez-vous une courte mémoire ? Avez-vous oublié nos anciens collègues partis si nombreux
- de notre BTC à cause des conditions de travail indignes de nos temps ? Le nombre est si important que nous
- détenons le triste record de démissions sur l’ensemble des sites de France et de Navarre !
- Donc arrêtez de prendre des intérimaires, même s’ils nous soulagent et facilitent notre vie si rude sur ce BTC
- d’ « Enfer » (ce mot étant à prendre au sens le plus péjoratif et le plus mauvais, car nous vivons vraiment un
- enfer sur le BTC de Nanterre). Nous vous rappelons que les intérimaires ont un coût si important, qu’il est aussi
- très probable, que l’intéressement ne nous soit pas aussi versé aussi pour cette raison.
- Le jeudi de l’ascension 2008 = journée de solidarité
- Cette année le 01
-
- er mai et le jour de l’Ascension tombe le même jour, hasard du calendrier. Comme vous, les
- membres de la direction, l’avez indiqué aux organisations syndicales : vous ne prendrez pas à votre charge les
- 0,3% des bénéfices pour la journée de solidarité envers les personnes âgées, et que vous envisagez de retirer une
- journée de RTT à chacun(e) d’entre nous. Pourquoi ne pas remplacer cette journée par ce jour férié « perdu »
- par les salarié(e)s ? La concurrence a accepté après une demande effectuée par une organisation syndicale (la CGT
- bien sûr !). Vous n’êtes pas sans le savoir : Donc acceptez notre requête et tout le monde sera content !
- Le rétablissement de la cinquième journée « enfant malade »
- Et oui nous avons des enfants, nous aussi ! Et ils leur arrivent aussi de tomber malades, eux aussi. Vous nous avez
- retiré une journée. Nous exigeons de votre part le rétablissement de cette journée dès maintenant. Nous trouvons
- honteux d’être obligé de prendre une journée de congés payés ou bien de RTT, ou pire encore de récupérer les
- heures nécessaires pour emmener nos enfants chez le médecin ou bien les soigner ? N’avez-vous pas d’enfants ?
- Ne connaissez vous pas notre détresse ? Soyez pour une fois humains, vous les membres de la direction !
- Voici donc l’ensemble de nos exigences qui ne sont pas si difficiles à réaliser. Il est évident que nous souhaitons
- aussi que nos salaires ne soient pas amputés des deux heures de débrayage réalisées et suivies par environ 75 %
- de salarié(e)s sur le BTC de Nanterre. Nous attendons donc cette journée du 06 mai avec une grande impatience
- et de grands espoirs. Nous tenons à dire à nos dirigeants que nous sommes très mot ivé(e)s, et qu’au
- moindre refus, nous sommes prêt(e)s à continuer et durcir le mouvement ! Nous sommes aussi
- solidaires avec nos collègues et invitons les autres BTC ou bien implants à rentrer dans la danse
- et à débrayer aussi à leur tour !
- Les salariées de Nanterre ont débrayé de 10h00 à 12h00 vendredi dernier…..et ils n’étaient pas
- seul ce jour là : Les salariés du BTC de St Etienne sur l’Implant EDF ont eux aussi débrayé de
- 14h00 à 16h00 à l’appel du Syndicat Solidaires Tourisme, et ils étaient 70 % à débrayer .
- Au moment où vous lirez ces lignes un autre BTC de province aura également débrayé ce Lundi 28
- Avril de 10H00 à 12H00, et d’autres sites vont suivre, tous plus nombreux et plus solidaires face
- à cette injustice insupportable qui ronge notre entreprise.
- Nous profitons de cette communication, pour faire savoir aux salariés du BTC de Bordeaux que
- nous sommes tout à fait au courrant des pressions et menaces qui sont exercées contre eux
- quot idiennement afin qu’ils se taisent et ne bougent pas : on est tous avec vous, et même si vous
- ne pouvez pas être avec nous tous : on vous compte parmi nous !
- Il en va de même actuellement sur le BTC de Belfort , là-bas les salariées se sont fait convoquer
- dans le bureau du directeur du BTC (Brunach) et voilà ce qu’il leur a été dit : « si vous bouger,
- vous serez immédiatement licencié pour faute grave ! » Les salariés du site de Belfort vivent un
- véritable enfer, et l’arbitraire et leurs quotidien, la direction locale « jouant » sur le fait qu’il
- est très dur de retrouver du travail dans la région de Belfort, en profite pour maltraiter les
- salariés : part iculièrement nauséabond. Et les communications et tracts ne leur parviennent que
- « sous le manteau » par mail personnel. La Direct ion locale jetant systématiquement certaine
- communicat ion syndicale, et pas d’autres…Bien évidemment nous négocierons également pour tous
- les salariés de Belfort le 6 Mai prochain.
- La CGT Carlson Wagonlit France. Syndicat Professionnel N° 20111. Bureau 505.
- 31, rue du Colonel Pierre AVIA 75015 Paris. Tel : 01.41.33.66.55 Fax : 01.41.33.72.39
- Mail : cgtcwfrance@ifrance.com
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